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J’ai rêvé des heures magnifiques

A la recherche de pays magique.

Quand Pierrot voulait accrocher la lune

Moi je rêvais de décrocher fortune.

Comme un conquérant cherchant  Cipango

Je ramenais de l’or dans mes vastes vaisseaux.

Et dans la nuit étoilée, la lampe d’Aladin,

Me conduisait au pays lointain

Où faisant un seul vœu

Je vivrais dans un palais merveilleux.

Rempli de victuailles

Et de danseuses dans le sérail.

 

Mais ce vieux rafiot,  qui se dirige vers le port

N’a dans ses soutes ni rêve, ni remord.

Mais en me penchant au bord du bateau

J’ai vu monter les étoiles du fond de l’eau.

Alors  refermant les yeux, une caravelle

M’ouvrait la porte du ciel.

Rêve de gosse

J’ai rêvé des heures magnifiques

A la recherche de pays magique.

Quand Pierrot voulait accrocher la lune

Moi je rêvais de décrocher fortune.

Comme un conquérant cherchant  Cipango

Je ramenais de l’or dans mes vastes vaisseaux.

Et dans la nuit étoilée, la lampe d’Aladin,

Me conduisait au pays lointain

Où faisant un seul vœu

Je vivrais dans un palais merveilleux.

Rempli de victuailles

Et de danseuses dans le sérail.

 

Mais ce vieux rafiot,  qui se dirige vers le port

N’a dans ses soutes ni rêve, ni remord.

Mais en me penchant au bord du bateau

J’ai vu monter les étoiles du fond de l’eau.

Alors  refermant les yeux, une caravelle

M’ouvrait la porte du ciel.

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.Prière des Ânes.

 

Donne nous mon Dieu de garder les pieds sur terre

Et les oreilles dressées vers le ciel.

Donne-nous un dos courageux,

Pour supporter les hommes les plus insupportables !

Et un gosier héroïquement fidèle à son vœu

De ne boire que lorsqu’il a soif.

Donne –nous d’être supérieur aux injures et à l’ingratitude,

Nous ne te demandons pas de nous faire éviter toutes les sottises,

Car Aristote dit qu’un âne fera toujours des âneries.

Donne-nous seulement de ne jamais désespérer

De la miséricorde si gracieuse

Pour les ânes si disgracieux…

À ce que disent ces pauvres humains

Qui n’ont rien compris aux ânes.

 

  Partie du texte d’Ane Onyme

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Lorsque s’entrouvre la fenêtre

Comme un sourire aux passants

Une invitation à se connaitre

A parler un instant.

Passant laisse ta bicyclette

Et à l’ombre des roses

Commence une causette

Poésie en vers ou en prose.

Papotage de voisins,

 On parle du temps,

De tout, de rien.

D’autrefois, des vieux, des enfants.

Ne restez pas à la fenêtre, entrez

La porte n’est pas fermer

Les eaux sauvages de l’estuaire

Gardent de la Gironde leurs mystères.

À travers leurs nuances colorées

On rencontre d’étranges personnalités

Peut-on parler des ombres mythiques

Qui hantent les grottes troglodytes.

Ou, du monstre abominable

Dont les trois têtes sur le sable.

Revenant d’un long sommeil

Recherche la princesse aux mille merveilles.

Avez-vous vu, dans le rocher

Ces ouvertures que le Diable a creusées.

A coup de vagues fulgurantes,

Déchaînées, furieuses et puissantes.

On entend, parfois, des eaux qui grondent

Hurler les pirates dans la Gironde.

Prend garde passant rêveur

Qu’une sirène ne te prenne le cœur.

Un guide a retrouvé le mien

Que j’avais perdu en chemin.

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Femme, je vous aime à vingt ans

A l’heure où l’amour impatient

Exulte la terre et l’univers entier

Quand les arbres dansent dans les vallées

Vous chantez un cantique nouveau

Vos lèvres fleuries exaltent la vertu des héros.

 

À quarante ans, femme, je vous aime,

Quand votre vie devient suprême

Quand votre amour a donné chair

Révélant, du ciel son merveilleux mystère

Quand de la peur est née la confiance

Vivre ensemble est votre référence

 

Femme, je vous aime à soixante ans

Lorsque l’amour prend son temps

Et  que votre voix transmet le message

C’est la vie que vous diffusez en héritage.

Votre présence et votre grâce rayonne

L’Amour dans vos mains ridées se donne

 

Je vous aime, femme quand vous n’avez plus d’âge

Quand vous suivez le fleuve au long rivage,

Le vent désormais ne souffle plus la tempête.

Voici que devant Jéricho de nouvelles trompettes,

Sonnent sur votre parcours de lumière.

Joie dans les maisons, paix dans les chaumières

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